












Notons que ces reformes avaient pour objectif d’offrir un prix rémunérateur au producteur constituant près de 60% du prix CAF. Toutefois, la Centrale fait appel à l’Etat de Côte d’Ivoire à la rescousse pour combler les insuffisances.
Malgré la nouvelle dynamique engagée par les plus hautes autorités du pays beaucoup reste à faire pour la performance de la filière entre autres l’absence ou l’insuffisance de mécanismes de régulation du marché intérieur à travers les acteurs nationaux. Aussi, rappelons que le marché de la Noix Brute de Cajou souffre de transparence car aucune bourse de la noix n’existe.
Nous producteurs, reconnaissons que le Président Alassane Ouattara est un homme au grand cœur et que sa priorité a toujours été de défendre l’intérêt du monde agricole en général et particulièrement les producteurs, c’est pourquoi, nous espérons que nos différentes doléances trouveront une suite favorable afin de nous permettre d’accomplir les missions qu’il a bien voulu confier à notre interprofession- OIA Anacarde à travers le décret de sa reconnaissance
« En plus de son étroitesse, le marché essentiel de nos noix reste constitué essentiellement de nos concurrents (l’Inde et le Vietnam). Vous convenez avec nous qu’on ne peut pas mieux payer la production de son concurrent. C’est pour dire que nous sommes sur un marché précaire dont il faut se protéger à moyen et long terme des catastrophes commerciales (mévente totale de nos noix) » a fait savoir les conférenciers du jour.
C’est pour palier à de telles éventualités que l’Etat de Côte d’Ivoire favorise et incite à la transformation en mettant en place un panier de mesures d’ordre administratif, fiscal et bien d’autres. Pour eux, « le prix de 275 F par kilogramme fixé découle de deux (2) éléments scientifiques (le prix CAF référencé à la qualité-KOR et le cours du dollar) n’est pas l’œuvre du Ministre d’Etat encore moins du Gouvernement ».
« Il n’est certainement pas bon mais il n’est qu’un prix planché. Aussi, rappelons que nous sommes défavorisés par la qualité qu’on doit améliorer sans cesse. Le soutien à la politique de développement à travers la transformation pour la survie de la filière. Nous espérons que dans les jours avenirs, les mécanismes proposés par l’Interprofession seront mis en place pour réguler le marché intérieur afin d’offrir un prix rémunérateur au producteur » ont précisé les producteurs.
Publié le : 17 mars 2024 par DJOMANDE D. Abdoul Aziz,
www.linfodrome.com/economie

Pour la campagne 2024, le prix de la noix de cajou est fixé à 275 F CFA/kg. L’information a été rendue publique par le Ministre d'État, Ministre de l'Agriculture, du Développement Rural et des Productions vivrières, Monsieur Kobenan Kouassi Adjoumani.
Ce prix plancher vise à sauvegarder les intérêts des opérateurs nationaux, en particulier les producteurs, du fait d’un contexte international marqué par la persistance de la crise russo-ukrainienne, aggravée par le conflit entre Israël et le Hamas.
Les projections pour la production de noix brutes de cajou pour la prochaine campagne sont encourageantes, estimées à 1 250 000 tonnes, soit une hausse de 5% par rapport à 2023. La transformation attendue devrait également connaître une croissance substantielle, passant à 320 000 tonnes, une augmentation prévisionnelle de 20% par rapport à 2023.
Lors du bilan de la campagne précédente, le revenu des producteurs a connu une augmentation de 8%, atteignant 391 milliards FCFA. La transformation locale a également enregistré une croissance significative de 94% entre 2021 et 2023, une tendance positive qui devrait se maintenir avec le démarrage prévu des activités de plusieurs unités en 2024.
Ces performances notables découlent de la mise en œuvre de mesures spécifiques de soutien aux transformateurs de cajou décidées par le gouvernement, orchestrées par le Conseil du Coton et de l'Anacarde. Ainsi, la Côte d'Ivoire se positionne fièrement comme le premier producteur mondial de noix de cajou brutes, le deuxième fournisseur mondial d'amandes de cajou, après le Vietnam, et le troisième pays transformateur mondial de noix de cajou. Une réussite économique qui reflète l'impact des politiques gouvernementales en faveur de ce secteur florissant.
Source : Portail Gouvernemental Côte d’Ivoire, Agence Ecofin, Réaction Portail web MEPD


Après les trois journées de travaux, la 4ème édition du Salon international des équipements et des Technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA) a refermé ses portes le samedi 8 avril 2023.
A l’occasion, le président de l’Organisation Interprofessionnelle Agricole (OIA) Anacarde, Bêh Soro, par ailleurs président de la Fédération nationale des unions régionales des sociétés coopératives des producteurs d’anacarde, s’est prononcé sur les perspectives qui attendent la filière. Cela, en termes de transformation de la noix et création d’emplois, les deux prochaines années en vue d’améliorer sa production et son rang mondial. « Nous comptons transformer nos productions d’anacarde à 50% en produit fini d’ici 2025. Au plan mondial, nous occupons la 1ème place en production. Pour la transformation nous occupons la 3ème place après le Vietnam et l’inde. Si nous arrivons à transformer 50% de notre récolte, vous convenez avec moi que cela va générer de l’emploi pour notre jeunesse », a indiqué Bêh Soro.
A l’en croire, cette performance est possible au regard des moyens mis à la disposition des acteurs de la filière. « Dans l’ensemble, tout c’est bien déroulé. Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire a pris des dispositions en faveur de la filière anacarde pour les acteurs de la transformation en leur permettant d’avoir un site industrielle pour l’installation des usine de transformation de la noix de cajou. Et sans oublier les fabricants de machines pour la transformation de la noix de cajou en produit finir », a-t-il relevé.
C’est pourquoi, le président de l’OIA-Anacarde a exprimé ses vifs remerciements au président de la République de Côte d’Ivoire pour son ‘’engagement ferme’’ à soutenir le monde agricole et surtout la filière anacarde. « Je tiens a remercié le président de la république son excellence Alassane Ouattara, sans oublier l’ensemble des membres de la filière anacarde », dira-t-il. Bêh Soro a par ailleurs, dit sa satisfaction pour l’organisation réussie de la présente édition du SIETTA.
W. DeBongo


Abidjan accueillera du 14 au 16 février 2024 la 5ème édition des Journées nationales des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (JNEC-CI). Elle est organisée par l’Association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire «AEC-CI ».
« Durabilité de la filière anacarde, gage de compétitivité et de croissance de l’économie ivoirienne ». C’est le thème autour duquel se tournera l’édition 2024 des JNEC-CI. Ces journées permettront selon le commissaire général des JNEC-CI, N’Guettia Assouman, aux parties prenantes nationales et internationales d’échanger des idées, des méthodes et des stratégies, en vue de relever les défis de la filière et à améliorer la qualité de la noix de cajou.
A l’en croire, ces journées présentent de gros enjeux pour la filière anacarde notamment au plan économique avec un Produit intérieur brut (PIB) de 9%, deuxième produit d’exportation du pays en termes de volume et de devise et la création d’au moins 5.000 emplois.
En plus du thème principal, cinq différents sous-thèmes avec les objectifs spécifiques sont développés. Il s’agit notamment de ‘’ comment garantir la compétitivité de la noix de cajou brute africaine sur le marché international ?’’, ‘’l’amélioration de la qualité de la noix de cajou brute, quelle contribution des acteurs de la chaîne des valeurs ?’’, ‘’soutenir la performance de la filière anacarde par un système de financement adapté’’.


Le salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (Sietta) se déroulera à Abidjan du 6 au 8 avril 2023 au palais de la culture à Treichville. En prélude à cet événement, Mamadou Berté, directeur général adjoint du Conseil du coton et de l’anacarde, a présenté les enjeux du Sietta, dimanche 26 février, en marge du salon international de l'agriculture de Paris.
L'OIA ANACARDE Côte d’Ivoire et ses Partenaires ont décidé d’œuvrer ensemble pour une augmentation significative des volumes d’affaires entre la Cote d'Ivoire et le reste du Monde.





